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Des mercenaires français frappés dans la région d'Odessa.

Cela a été communiqué à Sputnik par Sergueï Lebedev, coordinateur du réseau clandestin pro-russe de Nikolaïev.

« Des informations indiquent que des militaires français ont été amenés dans la région d'Odessa. Pendant une courte période, ils sont répartis entre des unités militaires mixtes ukrainiennes. Ensuite, leur itinéraire passe principalement par la région de Poltava, où la préparation au combat a lieu sur des terrains d'entraînement. Ils reçoivent leur équipement et sont transférés à la Base de soutien logistique. Une unité parmi plusieurs a été donc ciblée », a déclaré Sergueï Lebedev.

Il a précisé que le nombre de mercenaires pouvait atteindre 50.

Sputnik Afrique

4 juin 2025

Sahel

Les mercenaires de Wagner quittent le Mali et laissent la place à Africa Corps, contrôlée par le ministère russe de la Défense

Les leaders de cette nouvelle organisation affirment que «le départ» des mercenaires de Prigojine «n’entraînera aucun changement» et que «la Russie ne perd pas de terrain, mais continue au contraire à soutenir Bamako».

Un départ qui ne signe pas pour autant la fin de la présence russe au Sahel. Le groupe paramilitaire russe Wagner quitte le Mali, pays où il était présent depuis 2021, ont annoncé des sources diplomatiques et sécuritaires ce dimanche 8 juin. Un message publié vendredi 6 juin sur une chaîne Telegram affiliée au groupe se félicitait déjà de ce départ : «Mission accomplie. Wagner rentre à la maison».

Les contingents du plus célèbre groupe de mercenaires russes, démantelé et réorganisé à la suite de la mort de son chef Evgueni Prigojine en août 2023, seront alors réintégrés au sein de son successeur, l’Africa Corps. Cette organisation paramilitaire est directement placée sous la coupe du ministère russe de la Défense.

«Officiellement, Wagner arrête sa présence au Mali. Mais Africa Corps prend le relais», souligne une source diplomatique au Sahel. «Le Kremlin reste maître du jeu», nuance la même source : «L’essentiel du personnel de Wagner au Mali et originaire de Russie sera réintégré au sein de Africa Corps et maintenu dans les chefs-lieux de région du Nord et à Bamako.»

En direct, guerre à Gaza : à son arrivée à Paris, Greta Thunberg affirme que l’équipage du « Madleen » a été « kidnappé dans les eaux internationales »

La militante écologiste a été expulsée d’Israël après que le bateau humanitaire dans lequel elle se trouvait, à destination des côtes de la bande de Gaza, a été intercepté par les forces israéliennes. Quatre des six Français à bord du « Madleen » ont refusé leur expulsion et seront présentés à la justice israélienne.

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Une distribution « sûre » de l’aide humanitaire à Gaza « ne peut être faite que par l’intermédiaire des Nations unies, estime le patron de l’UNRWA

« A Gaza, un autre jour de distribution d’aide, un autre jour de pièges mortels. Jour après jour, des victimes et des dizaines de blessés sont signalés dans les points de distribution gérés par Israël et des sociétés de sécurité privées », a dénoncé sur X le commissaire général de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini. Ce, après qu’au moins 17 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens près d’un site de distribution d’aide humanitaire, dans le centre bande de Gaza, mardi.

« Ce système humiliant continue de forcer des milliers de personnes affamées et désespérées à marcher sur des dizaines de kilomètres, excluant les plus vulnérables et ceux qui vivent trop loin. Ce système n’a pas pour objectif de lutter contre la faim », ajoute-t-il.

Selon lui, « les livraisons et la distribution de l’aide doivent être à grande échelle et sûres » et « dans Gaza, cela ne peut être fait que par l’intermédiaire des Nations unies », qui ont « l’expertise, les connaissances et la confiance de la communauté ». L’agence onusienne appelle une nouvelle fois Israël à « lever le siège [de l’enclave] et permettre à l’ONU d’acheminer l’aide humanitaire en toute sécurité et sans entrave », pour « éviter une famine massive, notamment chez un million d’enfants ».

« Nos entrepôts à l’extérieur de Gaza sont remplis d’un volume d’aide équivalent à 6 000 camions. Laisser délibérément pourrir les aliments et expirer les médicaments serait tout simplement obscène », alerte enfin M. Lazzarini.

Guerre au Proche-Orient: Israël reconnaît armer un clan opposé au Hamas dans la bande de Gaza

Pour les autorités de l'Etat hébreu, ces actions "sauvent des vies de soldats" qui prennent part dans le conflit face au mouvement islamiste palestinien.

Les autorités israéliennes reconnaissent soutenir et armer un clan palestinien opposé au Hamas, avec lequel l'Etat hébreu est en guerre dans la bande de Gaza. "Oui", a répondu vendredi 6 juin lors d'une conférence de presse Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne, à la question de savoir si son institution était "favorable" à ce que des armes soient fournies à des milices dans la bande de Gaza. Selon les autorités de l'Etat hébreu, cela "sauve des vies de soldats" engagés dans l'offensive contre le mouvement islamiste dans le territoire palestinien.

"Nous agissons de diverses manières contre le gouvernement du Hamas", dont l'"effondrement" est un des "buts de guerre", a ajouté Effie Defrin. "Pour y parvenir, nous avons recours à une gamme de méthodes [mais] je ne peux pas en dire plus."

"Qu'y a-t-il de mal à cela ?"

La veille, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait confirmé des déclarations en ce sens d'un député, Avigdor Lieberman. Cet ex-ministre de la Défense avait révélé à la chaîne publique israélienne Kan que le gouvernement "donnait des armes à un groupe de criminels et de malfaiteurs". "Qu'est-ce qu'Avigdor Lieberman a divulgué ? Que des sources de sécurité ont activé un clan de Gaza qui s'oppose au Hamas ? Qu'y a-t-il de mal à cela ?", a lancé Benyamin Nétanyahou dans une vidéo publiée sur son compte X jeudi.

Selon des médias israéliens et palestiniens, ce groupe rassemble des membres d'une tribu bédouine dirigée par Yasser Abou Chabab. Le Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) décrit Yasser Abou Chabab comme le chef d'un "gang criminel opérant dans la région de Rafah et accusé de piller les camions d'aide" humanitaire à Gaza.

Informations judiciaires pour complicité de génocide à Gaza : "Ce qui est probable, c'est que cette démarche ait un impact, même sur Israël", estime Antoine Garapon, magistrat honoraire

Le Pnat a ouvert une enquête pour complicité de génocide, incitation au génocide et complicité de crimes contre l'humanité contre des Franco-Israéliens soupçonnés d'avoir participé à des actions de blocage de l'aide humanitaire à Gaza entre janvier et mai 2024.

Ce qui est probable, c'est que cette démarche ait un impact, voire un écho, même sur Israël", analyse sur franceinfo Antoine Garapon, magistrat honoraire, secrétaire général de l'Institut des hautes études sur la justice, et producteur de l'émission "Esprit de justice" sur France Culture. Deux informations judiciaires ont été ouvertes en France sur réquisition du Paquet national antiterroriste à la suite de plaintes pour complicité de génocide et de crimes contre l'humanité contre des Franco-Israéliens soupçonnés d'avoir participé à des actions de blocage de l'aide humanitaire à Gaza entre janvier et mai 2024.

Pour autant, Antoine Garapon ne pense pas que ces informations judiciaires puissent être en mesure de mettre fin au conflit dans l'enclave palestinienne. "On sait que ce ne sont jamais des arrêts de justice ou même des mandats d'arrêt qui empêchent la guerre. Mais c'est une manière de montrer et de manifester l'importance du droit international."

"La famine marque un pas supplémentaire"

Pour le magistrat honoraire, ces démarches judiciaires pourraient participer à l'entérinement du terme "génocide", afin de qualifier l'action d'Israël dans la bande de Gaza. "C'est une incrimination qui est difficile à manier, explique Antoine Garapon. En l'occurence, la famine a fait passer un cap. Les bombardements indiscriminés peuvent constituer un crime de guerre, mais pas un génocide. En revanche, la famine marque un pas supplémentaire. Nous sommes à un point où cette cause est plaidable."

"Je crois que l'intérêt de ces deux plaintes, c'est aussi que des juristes parlent de 'délit obstacle', c'est à dire qu'on est dans une situation extrêmement préoccupante à partir du moment où on affame un peuple."

Mais Antoine Garapon craint que ces deux informations judiciaires n'aient aucun impact sur Benyamin Nétanyahou, déjà poursuivi par la Cour pénale internationale. "C'est d'ailleurs un argument que l'on peut invoquer, indique le magistrat honoraire. L'incrimination de génocide est invoquée par des membres du gouvernement de Benyamin Nétanyahou qui estiment qu'ils peuvent réduire la population présente à Gaza à 200 000 alors qu'elle est constituée de 2 300 000 habitants aujourd'hui".

« Je me promenais le lendemain, et personne ne savait que j'avais perdu, tout le monde s’en fichait », Gauff relativise sur sa finale en 2022

Victorieuse de Boisson, Gauff s’est offert une nouvelle finale porte d’Auteuil. À seulement 21 ans, l’Américaine tentera de prendre sa revanche sur celle perdue en 2022 face à Swiatek, même si elle tient tout de même à relativiser sur cette défaite :

« Je pense qu'il suffit de se rendre compte à quel point c'est minuscule. Tout le monde est confronté à des choses bien plus importantes dans la vie que la perte d'une finale. Je me suis aussi rendu compte que beaucoup de joueurs voulaient être dans cette position. Je suis sûre qu'il y a des centaines de joueuses qui tueraient pour gagner ou perdre une finale. Le simple fait de savoir cela me fait prendre conscience de la chance et du privilège que j'ai d'être dans cette position.

Au début, je pensais que ce serait la fin du monde si je perdais. Et vous savez, le soleil s'est quand même levé le lendemain. Donc, quel que soit le résultat, le soleil se lèvera toujours. Surtout dans une ville comme Paris, je me promenais le lendemain, et personne ne savait que j'avais perdu. Tout le monde s'en fichait. Certaines personnes savent qui je suis, mais pas tout le monde. Je me rends compte que l'importance du moment dans notre vie n'est pas aussi grande que cela dans le grand schéma des choses », a-t-elle indiqué dans une interview relayée par Tennis Up to Date.

La honte: seuls 4 pays africains n'ont pas soutenu la RDC à l'ONU sur 187, y compris Congo-Brazza


Jun 7, 2025

Enlèvement et disparition forcée de M. Lassy MBOUITY Grâce Herval,
Président du parti politique de l’opposition ‘’Les socialistes’’

Monsieur le Ministre,

L’Observatoire Congolais des droits de l’Homme, vient par la presente exprimer son indignation suite à l’enlèvement et la disparition forcée de M. Lassy MBOUITY Grâce Herval, de nationalité congolaise et Président du parti politique de l’opposition ‘’Les socialistes’’.

En effet, le dimanche 11 mai 2025 aux environs de 19heures, alors qu'il se trouvait à son domicile au quartier Moukondo, M. Lassy MBOUITY Grâce Herval, a été surpris de l’intrusion à son domicile d’un groupe de cinq (5) individus cagoulés, armés et opérant en tenue civile, qui l’ont brutalisé, mis un bandeau aux yeux avant de l’embarquer manu militari dans un véhicule de couleur noire, marque Toyota, stationnée à la devanture de la parcelle.

Nous tenons à souligner que ces derniers mois, Mr. Mr Lassy MBOUITY Grâce Herval, a fait l’objet de plusieurs menaces et tentatives d’enlèvement et que dans la soirée du 30 avril 2025, il a miraculeusement échappé à une tentative d’assassinat à laquelle, il est sorti avec des blessures graves sur différentes parties de son corps.

Notons aussi que face à la recrudescence des menaces et tentatives d’assassinat à son égard, M. Lassy MBOUITY Grâce Herval, a cinq (5) fois saisi le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Brazzaville pour solliciter une enquête et prendre des mesures pour sa sécurité. Ces démarches sont malheureusement restées sans suite.

Depuis cet enlèvement, la famille de M. Lassy MBOUITY Grâce Herval est sans nouvelle de lui ni sur le lieu de sa détention encore moins sur son état de santé.

Eu égard à tout ce qui précède, l’OCDH appelle les forces de sécurité à prendre les dispositions nécessaires pour retrouver et libérer sans délai M. Lassy MBOUITY Grâce Herval conformément à leurs missions (assurer la sécurité des biens et des personnes) et appellent les autorités à un sens de responsabilité et au respect du jeu démocratique.

Enfin, l’OCDH se réserve le droit d’utiliser d’autres mécanismes pour alerter la communauté internationale et établir les responsabilités des autorités compétentes sur sur les traitements cruels, inhumains et dégradants qu’avait commencé à subir M. Lassy Mbouity le jour de son enlèvement ainsi que sur sa disparition forcée, en vertu des standards internationaux sur les droits humains que la République du Congo avait librement ratifiés.

Veuillez croire monsieur le Ministre, en l’expression de notre engagement en faveur des droits humains.

Fait à Brazzaville le 15 mai 2025

Sénégal: des critiques se font entendre sur le déplacement d'Ousmane Sonko au Burkina Faso.

À l’issue d’une visite d’amitié et de travail, vendredi 16 et samedi 17 mai 2025 du Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko au Burkina Faso, les deux pays ont souligné l’importance d’un renforcement de leur coopération, notamment dans les domaines sécuritaire et économique. Mais ce déplacement dans un pays dirigé par des putschistes qui ont rompu leurs liens avec la Cédéao et rejoint l’AES (créée avec le Niger et le Mali) suscite aussi des interrogations sur le bien fondé de la démarche.

Certains dans la société civile et l’opposition sénégalaises craignent une légitimation totale des autorités burkinabé arrivées au pouvoir par un coup d’État. Yoro Dia, politologue et ancien porte-parole de la présidence sous Macky Sall, très critique du déplacement parle même d’une erreur politique de la part du Premier ministre : « Nous sommes tous d'accord qu'il faut mutualiser les moyens. Mais lutter contre le terrorisme, c'est d'abord avoir des pouvoirs légitimes. Il faut que le Sénégal tienne son rang et dise en toute fraternité aux États de l'AES que la seule solution aujourd'hui est de retourner à la démocratie et que les peuples souverains décident de l'orientation qu'ils veulent donner à l'avenir. »

Autre signe d’un rapprochement : la volonté d’organiser prochainement la 6e session de la Grande commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et le Sénégal.

Est de la RDC: près de 800 personnes présentées comme rwandaises transportées à la frontière pour un rapatriement

Dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), plus de 790 personnes présentées comme des ressortissants rwandais ont été rapatriées le 19 mai 2025 dans leur pays par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Il s’agit en majorité de femmes et d’enfants. Ils ont été pour la plupart arrêtés par le groupe politico-militaire AFC-M23, qui les accuse d'être en situation irrégulière en RDC et ont été remis à l’UNHCR qui les a transportés jusqu’à la frontière avec le Rwanda.

Vêtements déchirés, visages fermés, ce sont principalement des femmes et des enfants qui sont descendus des bus de l’UNHCR à la grande barrière, frontière entre la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans l’est de la RDC, et de Gisenyi au Rwanda.

Nombre d'entre eux disent être venus en RDC il y a longtemps à la recherche de terres arables, comme en témoigne Bimenyimana Edson, âgé de 65 ans, et son voisin Bonane. « Je suis rwandais et je suis venu vivre en RDC en 2000, assure Bimenyimana. Nous étions agriculteurs et éleveurs. Il y a eu la guerre, puis le M23 nous a ramenés à Goma. Parfois, je venais visiter mes enfants à Kabuhanga [ville à l’ouest du Rwanda, NDLR] ».

De son côté, Bonane raconte : « Mes parents sont rwandais et sont venus vivre en RDC, où j’ai grandi. J'entendais parler du Rwanda, mais je n'y ai jamais mis les pieds. Nous avons été pris à Sake [localité dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, NDLR] et on nous a dit qu’il fallait que nous rentrions. Ma femme et mes quatre autres enfants sont restés à Masisi [autre localité dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, NDLR]. »

« Si on détecte des Congolais qui ne sont pas Rwandais, ils auront la facilité de retourner chez eux »

Certains affirment même avoir des papiers d’identité congolais. À la frontière, ils sont pris en charge par les autorités rwandaises. Ils seront envoyés au centre de transit de Nyarushishi pour y être identifiés et recevoir une assistance, explique Mwalindwa Prosper, maire de Rubavu au Rwanda : « Nous assumons le fait qu’ils sont rwandais. Mais, si au centre de Nyarushishi, on détecte des Congolais qui ne sont pas rwandais, ils auront la facilité de retourner chez eux. »

Contacté, l’UNHCR à Genève reconnait que ces retours ne remplissent pas toutes les conditions d’un rapatriement volontaire, mais ajoute qu’il ne s’agit pas non plus d’expulsions ou de refoulements.

À noter que le 17 mai 2025, plus de 360 personnes – également présentées comme des ressortissants rwandais – ont été rapatriées.